Tu t’intéresses à la magie mais tu ne sais pas quel type de magie tu aimerais pratiquer ?
Quelle est la différence entre la sorcellerie et la Wicca ? D’où vient la magie cérémonielle ? En quoi consiste la magie du chaos ? Le chamanisme est-il considéré comme de la magie ?
Il est difficile de comprendre les différences entre tous ces types de magie, d’autant plus qu’ils s’entremêlent souvent et sont parfois issus les uns des autres.
Personnellement, je pratique la magie cérémonielle, basée sur les enseignements de la Golden Dawn et d’Aleister Crowley, mais je m’intéresse aussi beaucoup aux concepts et aux techniques de la magie du chaos.
J’ai réussi à trouver mon style de magie en étudiant les différences clés entre chacune d’entre elles pendant des années, bien avant de commencer à pratiquer.
Dans cet article, je vais t’aider à affiner ta recherche et à définir les principaux types de magie. Tu pourras ainsi explorer en profondeur ceux qui t’attirent le plus.
Je présenterai chaque branche par ordre chronologique, de la forme de magie la plus ancienne à la plus récente.
Chamanisme : l’origine de la magie
Chamanisme : les techniques spirituelles universelles
L’origine de ce que l’on appelle communément “chamanisme” pourrait remonter à 9000 ans avant Jésus-Christ ou même plus tôt. C’est le plus ancien type de spiritualité qui existe et dont découle toute la magie.
L’origine du mot “chaman” fait l’objet d’un débat entre les spécialistes. La croyance commune est qu’il dérive du mot « samān » d’une langue toungouse des peuples de Russie et de Chine. Les anthropologues occidentaux utilisait au début ce terme pour décrire le chef spirituel d’une tribu mongole.
Par la suite, le terme a été appliqué à de nombreux autres pratiquants à travers le monde, que ce soit en Afrique, en Asie, en Australie ou en Amérique du Sud, pensant que toutes ces pratiques étaient en réalité similaires.
En effet, les pratiques montrent des signes d’incroyables similitudes, mais l’utilisation d’un terme général pour toutes les pratiques spirituelles indigènes ne doit pas nous faire oublier que chaque nation a ses propres pratiques spécifiques.
La pratique principale d’un chaman consiste, par divers moyens, dépendant de la culture, à entrer dans un état altéré de conscience et à voyager dans le monde des esprits. Les chamans sont considérés comme des messagers entre le monde des humains et celui des esprits.
Ils utilisent leurs capacités pour guérir les maladies, communiquer avec les esprits et guider les défunts dans l’au-delà. Ils puisent dans le monde des esprits pour obtenir des solutions aux problèmes qui affligent à la fois la communauté et l’individu.
Le néo-chamanisme et les utilisations modernes des pratiques chamaniques
L’essor du chamanisme dans notre culture occidentale, souvent appelé néo-chamanisme, est dû aux auteurs Carlos Castaneda et Michael Harner dans les années 1960 et 1980.
Les pratiques néo-chamaniques décrites par Michael Harner sont les plus répandues en Occident.
Elles consistent à se rendre dans le monde des esprits à l’aide du son de tambours, de maracas ou hochets, de danses ou de chants. Il s’agit souvent de se rendre dans le « monde du dessous » et de communiquer avec les animaux totems.
Certains néo-chamanes proposent leurs services pour guérir ou aider les autres, mais beaucoup sont des praticiens solitaires qui entreprennent des « voyages chamaniques« .
La technique consiste à induire un état de conscience altéré par le biais de tambours rythmiques, de hochets ou de l’utilisation d’enthéogènes.
C’est une façon très simple et efficace de pratiquer la magie. Elle permet d’explorer le subconscient et de faire remonter à la surface certains blocages afin de pouvoir les affronter et éventuellement intégrer les leçons nécessaires pour les surmonter.
Magie des Grimoires
Origine de la magie des grimoires
Après l’essor des religions, au fil des siècles, des pratiques ésotériques se sont développées parallèlement dans le monde entier, comme le tantra, le taoïsme et le gnosticisme.
À l’époque médiévale, l’alchimie et l’hermétisme se développe à partir des savoirs de la Grèce antique. Ces savoirs ont eu une grande influence dans le monde islamique et ont fini par arriver en Europe par l’intermédiaire des Templiers.
Les mystique et sorciers médiévaux ont ainsi récupérés ces savoirs antique et les ont souvent mélangés aux concepts chrétiens ainsi que les croyances et pratiques païennes pour créé un type de magie connu aujourd’hui sous le nom de magie des Grimoires.
“Grimoire” est un mot français vraisemblablement ancien. Il désigne un livre qui explique comment créer des objets magiques, lancer des sorts, pratiquer la divination ou invoquer des entités surnaturelles telles que les anges, les esprits, les divinités et les démons.
Comment pratiquer la magie du grimoire
Aujourd’hui, il existe de nombreux grimoires traduits et facilement accessibles. Les plus connus sont le Picatrix, le Grimoire du Pape Honorius, le Clavicula Salomonis, le Grand Grimoire, le Petit Albert, le livre de Saint Cyprien, etc.
Des auteurs tels que Paracelse et Agrippa sont également souvent mentionnés lorsqu’on parle de magie médiévale.
Les praticiens modernes utilisent ces grimoires comme source pour créer des rituels et des sorts, en essayant souvent de combler le vide laissé par les auteurs. En effet, ces grimoires n’étaient pas toujours très précis ou nécessitaient des matériaux très spécifiques qu’il est difficile de trouver aujourd’hui.
La prudence est de mise lorsqu’on utilise ce type de magie. L’invocation de démons, par exemple, ne se fait pas à la légère. Si tu es intéressé par ce type de magie, assure-toi d’être mentalement et émotionnellement prêt et de t’être bien documenté avant de tenter un quelconque rituel.
Magie des loges du XIXème siècle
L’Ordre hermétique de l’Aube dorée (Hermetic Order of the Golden Dawn)
La fin du Moyen Âge a vu la naissance de diverses fraternités, comme la franc-maçonnerie au 14e siècle, les rosicruciens au 17e siècle et les Illuminati à la fin du 19e siècle.
Les rosicruciens formaient une organisation qui prétendait posséder une sagesse ésotérique transmise depuis l’Antiquité. Ses enseignements sont une combinaison d’occultisme et d’autres croyances et pratiques religieuses, en particulier l’hermétisme, le mysticisme juif et le gnosticisme chrétien.
C’est de là qu’est né l’Ordre hermétique de l’Aube dorée, fondé par William Robert Woodman, William Wynn Westcott et Samuel Liddell Mathers. Ils étaient francs-maçons et membres de la Rosicrucian Societas of Anglia.
La Golden Dawn, qui était à l’origine une société secrète, est en déclin depuis le milieu du XXème siècle. Bien qu’elle existe toujours, cette société n’est plus aussi florissante qu’autrefois.
Elle est composée de trois ordres. Le premier ordre enseigne la philosophie ésotérique basée sur la Qabale hermétique et le développement personnel. Ses enseignements sont basés sur les quatre éléments classiques et il transmet les concepts de base de l’astrologie, du Tarot et de la géomancie.
Le deuxième ordre, ou ordre intérieur, Rosae Rubeae et Aureae Crucis, se concentre sur la magie. Ses enseignements comprennent la divination, le voyage astral et l’alchimie.
Le troisième ordre est celui des “chefs secrets”, dont on dit qu’ils sont très habiles. Ils étaient censés diriger les activités des deux ordres inférieurs par le biais d’une communication spirituelle avec les chefs du deuxième ordre.
En 1937, Israël Regardie publie « The Golden Dawn ». Il a alors ouvert au public l’ensemble du programme d’études de la société secrète. Par conséquent, n’importe qui peut désormais étudier les enseignements de la Golden Dawn et pratiquer ses rituels.
Thelema, le A∴A∴ et l’Ordo Templis Orientis
Aleister Crowley était autrefois membre de la Golden Dawn, mais il n’était pas satisfait et a emprunté une autre voie.
Après une expérience mystique au Caire en 1904, il a écrit ce que la voix de son saint ange gardien, Aiwass, lui a dit. Ce livre, Liber AL vel Legis ou le Livre de la Loi, est le Livre Saint de la religion Thelema que Crowley a fondé sur la base de cette expérience.
Le livre annonce que l’humanité entre dans une nouvelle ère et déclare qu’une loi morale suprême est introduite : « Fais selon ta Volonté, est la plus haute loi ». Les gens devraient ainsi apprendre à vivre en accord avec leur Volonté (Volonté avec une majuscule à ne pas confondre avec faire ce que l’on veut, c’est à dire les désirs de l’ego).
La différence essentielle avec le système de la Golden Dawn est l’introduction de concepts issus de la spiritualité orientale, tels que le yoga et le taoïsme. Il a publié plusieurs écrits, tels que les articles du magazine Equinox, et un livre qui compile son système magique, Liber ABA Book 4.
Il a également repris une société secrète occulte du début du XXe siècle, appelée Ordo Templis Orientis, et a créé le système A∴A∴, un système d’initiation pour les praticiens solitaires. Ces deux sociétés sont encore actives aujourd’hui.
L’héritage moderne des sociétés occultes
Les systèmes créés par les membres de la Golden Dawn et par Aleister Crowley sont très populaires aujourd’hui (quoique surtout dans les pays anglophones), étant pratiqués par des milliers d’étudiants des mystères occidentaux.
Il existe également des organisations moins connues basées sur les méthodes de la Golden Dawn, telles que B.O.T.A. créé par Paul Foster Case ou la Society of the Inner Light de Dion Fortune. Cependant, aujourd’hui l’affiliation à des ordres magiques n’est pas aussi populaire.
La plupart des magiciens cérémoniel actuel sont des praticiens solitaires. Ils utilisent le livre d’Israël Regardie et des livres ultérieurs, tels que Modern Magick de Donald Michael Kraig, pour pratiquer la magie.
Les thélémites quant à eux sont des adeptes de la religion d’Aleister Crowley. Ils sont fréquemment affiliés à l’O.T.O. ou suivent le programme du A∴A∴, mais beaucoup pratiquent également en solo, en utilisant les techniques disponibles dans les livres de Crowley sur la magie.
Ce type de magie ne nécessite pas de suivre un dogme ou une croyance spécifique. Certains magiciens de cérémonie sont monothéistes, polythéistes, animistes ou même athées.
Les techniques sont un mélange des systèmes spirituels des derniers milliers d’années, notamment le yoga, l’hindouisme, le bouddhisme, le mysticisme juif, le christianisme, l’hermétisme, le taoïsme, les anciennes religions égyptiennes et grecques, et autres.
Les pratiques sont très éclectiques et comprennent des rituels quotidiens de « magie blanche », la méditation, l’étude de divers systèmes spirituels, la création de talismans, l’évocation d’entités spirituelles, la magie énochienne et la divination avec le Tarot ou le Yi King.
La sorcellerie moderne et la Wicca
Du chamanisme à la sorcellerie
La sorcellerie dérive directement du chamanisme et du paganisme, qui existaient avant le christianisme. Sa philosophie est une survivance des anciennes religions néolithiques. Elle s’est développée à partir des croyances, des pratiques et des traditions locales, qui différaient grandement d’un pays à l’autre et d’une région à l’autre.
La sorcellerie est une pratique basée sur la nature. Elle implique généralement de travailler avec les saisons et la lune, d’effectuer des sabbats et des esbats. Les herbes locales et l’encens sont aussi souvent utilisés lors de ces célébrations ainsi que pour la protection.
Comme pour les autres types de magie, les sorts et les rituels pratiqués par les sorcières et sorciers sont basés sur l’obtention d’états altérés de conscience. Souvent, la sorcellerie moderne emprunte également l’utilisation d’outils divinatoires tels que le Tarot ou les cartes d’Oracles. L’exécution des rituels en utilisant divers éléments d’autres cultures, tels que des bougies.
La Wicca : un mélange de sorcellerie et de magie cérémonielle
Gerald Gardner était un occultiste britannique au début du XXème siècle. Il a rejoint des groupes religieux païens et faisait également partie d’un ordre rosicrucien. Plus tard, il a rencontré Aleister Crowley et a été initié à l’O.T.O.
Ce mélange d’intérêts l’a poussé à créer un système qui mêle les pratiques de la « vieille religion » aux connaissances occultes plus modernes du XIXème siècle. Il a appelé son système Wicca, un mot qui signifie simplement « sorcière » en vieil anglais.
Ce système, également connu sous le nom de « Craft », est devenu très populaire et a attiré des occultistes tels que Doreen Valiente. Elle est la célèbre auteure de plusieurs livres sur l’ésotérisme et de beaucoup d’écrits sur la tradition Gardnerienne de la Wicca.
La Wicca n’a pas de figure d’autorité centrale. Ses croyances, principes et pratiques traditionnels ont été décrits à l’origine par Doreen Valiente et Gardner dans des ouvrages tels que « Le livre des ombres ».
Il existe de nombreuses variantes de la structure de base et la Wicca s’est développée et a évolué au fil du temps. Elle est divisée en plusieurs traditions, chacune ayant sa propre structure organisationnelle.
La religion Wicca est typiquement duothéiste et vénère la Triple Déesse et le Dieu Cornu.
Les pratiques de la sorcellerie et de la Wicca
Au cours des dernières décennies, la popularité de la sorcellerie a considérablement augmenté.
Souvent comme un acte de rébellion contre le système, comme l’était le satanisme dans les années 1970.
Cependant, certains praticiens ont l’intention sincère de préserver ou de faire revivre des connaissances magiques ancestrales ; c’est par exemple le cas de la magie nordique ou de la sorcellerie française.
En l’absence de sources originales, de textes fondamentaux ou d’ensembles unifiés de pratiques, la sorcellerie est souvent extrêmement variée. Il existe de nombreux types de sorcellerie, auxquels sont associées diverses pratiques, telles que la sorcellerie traditionnelle, la sorcellerie verte, la sorcellerie de la mer, la sorcellerie cosmique, la sorcellerie de la cuisine ou la sorcellerie des fées.
La pratique s’articule autour de la divination, des sorts et des rituels. Elle implique généralement l’utilisation de diverses herbes, d’encens, de bougies et de cristaux. Dans certaines traditions, et sous l’influence de la Wicca, les sorcières utilisent des outils traditionnels tels que la baguette, l’athamé, la coupe et le pentacle.
Parce que les wiccans sont des sorciers, les deux traditions sont souvent confondues. Il peut être difficile de comprendre la différence, mais pour simplifier, tous les wiccans sont des sorciers, mais tous les sorciers ne sont pas wiccans.
La Wicca est une religion basée sur un ensemble plus ou moins unifié de pratiques et sur certaines croyances fondamentales. Bien qu’il ne soit pas nécessaire pour un wiccan de croire réellement au surnaturel, en effet, c’est l’expérience des rituels qui compte.
Les sorcières, en revanche, dérivent de croyances traditionnelles ou personnelles et ne suivent aucun ensemble unifié de croyances.
La Wicca est souvent pratiquée au sein d’un “coven”, un groupe de sorcières qui se réunissent pour pratiquer leur art. Elle s’articule souvent autour de la roue de l’année et de la célébration des sabbats et des esbats.
Les autres pratiques comprennent le culte des divinités, les rituels de passage et d’autres pratiques empruntées à la sorcellerie traditionnelle et à la magie cérémonielle.
Magie du chaos : Austin Osman Spare et Liber Null
Magie du chaos : la magie comme expérience de pensée
Parallèlement à l’essor de la sorcellerie et de la wicca aujourd’hui, un type de magie très populaire aujourd’hui est la magie du Chaos.
Elle vient également d’Angleterre, née dans les années 1970. Elle dérive en grande partie des croyances occultes de l’artiste Austin Osman Spare et est profondément influencée par la psychologie jungienne. En particulier, cette magie dépend de l’activation à la fois du subconscient et du conscient.
Moins influencée par les croyances en un quelconque phénomène surnaturel, la magie du Chaos enseigne que l’essence de la magie réside dans les croyances. En changeant tes croyances, tu modifies tes perceptions du monde et donc ta réalité.
Les magiciens du chaos considèrent les croyances comme un outil, créant souvent leurs propres systèmes magiques et empruntant fréquemment à d’autres traditions magiques, à des mouvements religieux, à la culture populaire et à divers courants philosophiques.
Par exemple, Peter Carroll, auteur de l’un des livres les plus populaires sur la magie du chaos, « Liber Null et Psychonaute », conseille d’expérimenter différents types de croyances, de s’immerger dans une tradition pendant quelques temps et d’observer l’effet sur l’esprit et la réalité.
On pourrait par exemple adopter une religion polythéiste et vénérer les dieux du panthéon nordique, par exemple, pendant un mois. Il est important toutefois, pendant cette période, de croire réellement à l’existence de ces entités, et de noter les changements de notre personnalité et des événements autour de nous.
Ensuite, on se plongerait dans le monde des magiciens de cérémonie et on ferait de même, et ainsi de suite.
Les pratiques de la Magie du Chaos
La magie du chaos est un mouvement philosophique difficile à définir. Les mages du chaos ne suivent pas de règles ou de chemin préétablis. Ou plutôt, ils les suivent tous.
Cependant, on peut trouver certaines techniques appartenant notablement à la magie du Chaos. Ces techniques sont parmi les plus faciles à réaliser dans le monde de la magie pratique.
D’une part, il y a la magie des sigils. À l’origine, les sigils étaient des symboles occultes qui représentaient des anges et des démons et qui étaient utilisés par le praticien pour invoquer des entités.
Par exemple, le Legemeton ou la Petite clé de Salomon répertorie 72 sigils pour tous les démons de Goetia.
Austin Osman Spare, pour sa part, a développé sa propre méthode de création et d’utilisation des sigils. Pour lui, les êtres surnaturels décrits dans les grimoires médiévaux étaient simplement des complexes dans l’inconscient. Par conséquent, les idées ou les forces pouvaient être créées, plutôt que copiées des Grimoires, grâce à un processus de « sigilisation ».
Il existe plusieurs méthodes pour créer des sigils. De manière générale, il s’agit de créer une représentation symbolique d’une intention, de la copier sur un cercle de papier et de la conserver pendant un certain temps pour permettre à l’esprit conscient d’oublier l’intention.
Au bout d’un certain temps, le magicien récupère le sigil et le charge. Pour ce faire, il entre dans un état de conscience altérée et visualise l’énergie qui le charge. Une fois que c’est fait, le sigil est réduit en cendres et oublié.
L’idée est que le subconscient, contrairement au conscient, se souviendra de l’intention. Grâce au processus de charge, l’intention est implantée dans le subconscient. Elle permet ensuite au praticien de prendre des décisions inconscientes qui finissent par provoquer le changement souhaité.
Une autre technique utilisée par les magiciens du Chaos est la création de serviteurs. Un serviteur est défini comme un complexe psychologique créé par le magicien pour accomplir certaines tâches.
C’est une entité qui représente des aspects de la psyché du mage. Cependant, il fonctionne de manière autonome par rapport à la conscience du magicien et est libre d’effectuer des tâches pour lui.
Le processus de création d’un serviteur peut également varier d’un mage à l’autre. Il consiste à décider d’une tâche à accomplir et à créer l’apparence du serviteur en fonction du but recherché.
Par exemple, si tu veux un serviteur pour te protéger, tu peux créer un chien géant ou un chevalier en armure. Il faut ensuite lui trouver un réceptacle, une sculpture en argile ou une bougie en cire sculptée, par exemple.
Une fois le serviteur créé, il prend vie grâce à un rituel. Comme pour les sigils, il s’agit d’entrer dans un état de transe et de visualiser l’entité qui prend vie. On lui donne ensuite des instructions et on le libère pour qu’il accomplisse sa tâche.
Contrairement au sigil, l’effet du serviteur est plus conscient, son existence est reconnue et il est remercié pour son travail.
Une fois qu’il a accompli sa mission, la création est déconstruite en récupérant l’énergie du serviteur par le biais d’un rituel et son vaisseau est détruit.
Conclusion
Je termine ici ma présentation des principaux types de magie pratiqués dans le monde occidental.
J’ai choisi d’omettre les différentes formes traditionnelles de magie orientale, telles que le tantra, le taoïsme ou la magie tibétaine. D’abord parce que je connais très peu ces systèmes, ensuite parce qu’ils ont tendance à être très fermés. Tu dois généralement trouver un maître ou un gourou pour les pratiquer.
Cependant, ce sont des pratiques très intéressantes. Il y a quelques livres qui les expliquent si cela t’intéresse.
Si tu veux commencer ta pratique magique en suivant l’une de ces méthodes, je te recommande de commencer par faire de la magie pour élever ta conscience. Vois mon article sur la magie blanche, noire et grise pour plus de détails à ce sujet.
Cela te permettra d’abord d’équilibrer tes énergies émotionnelles, mentales et physiques, ce qui est nécessaire à tout travail spirituel.
Quel type de magie pratiques-tu, ou lequel aimerais-tu essayer ?
Passe mon test de personnalité magique !
Et si tu as des questions spécifiques, n’hésite pas à m’envoyer un email.
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