12 Conseils des Neurosciences

par Août 16, 2024Développement Personnel0 commentaires

Dans le monde du développement personnel, et encore plus dans celui de la spiritualité, on en oublie parfois que c’est notre cerveau l’outil principal de notre croissance. Et ainsi, sur le chemin du développement personnel, les enseignements des neurosciences deviennent intéressantes.

Dans notre voyage de croissance personnelle, nous traitons d’améliorer des aspects immatériels et subjectifs de notre vie, tels que nos relations, notre carrière, notre santé ou notre bien-être. Nous cherchons à débloquer notre plein potentiel et vivre une vie plus épanouissante. Et pourtant ces changements s’opèrent aussi de manière très matérielle, dans notre cerveau.

Mais quel rôle joue notre cerveau dans ce processus ?

Comment nous guide-t-il et nous soutient-il dans notre quête d’amélioration de soi ?

Dans cet article, nous explorerons comment le développement personnel fonctionne au niveau neurologique. Mais aussi comment notre cerveau réagit et adapte durant ce processus. Et surtout, nous apprendrons comment utiliser les découvertes scientifiques afin d’optimiser notre croissance personnelle.

Tout au long de notre exploration, il apparaîtra clairement que ton cerveau est un organe remarquable, doté d’un immense potentiel pour ton développement personnel.

Grâce à des pratiques intentionnelles et à l’adoption d’un esprit de croissance, tu peux exploiter le pouvoir de la neuroplasticité pour remodeler tes pensées, tes comportements et tes habitudes pour une vie plus riche et plus épanouie.

Le cerveau : la clé de notre développement personnel

Le cerveau : la clé de notre développement personnel

Les cellules du cerveau, appelées neurones, sont toutes connectées à des milliers d’autres neurones. Le nombre et l’emplacement de ces neurones ainsi que la force de leurs connexions influencent le fonctionnement du cerveau.

Ces connexions changent en permanence en fonction de nos expériences. Certaines expériences entraînent la formation ou le renforcement de nouvelles connexions, ce qui rend le cerveau plus intelligent en le “recâblant”.

Trois séries d’études célèbres confirment cette idée :

Rosenzweig, Bennett and Diamond

La première est une étude sur des rats de laboratoire. Les chercheurs ont placé les premiers rats dans une cage vide, sans rien d’autre à faire que de manger et dormir. Les autres ont été placés avec des objets stimulants comme des puzzles et la possibilité d’interagir avec d’autres rats.

Puis des études ont été menées sur les changements du cerveau des rats de chaque groupe.

Le cortex cérébral des rats du second groupe était significativement plus lourd et plus épais. Le cortex est la partie du cerveau qui réagit à l’expérience et qui est responsable du mouvement, de la mémoire, de l’apprentissage et de toutes les entrées sensorielles (vision, audition, toucher, goût, odorat).

Bien qu’aucune différence significative n’ait été constatée dans le nombre de neurones, l’environnement enrichi a produit des neurones plus grands.

Changement structurel lié à la navigation dans l’hippocampe des chauffeurs de taxi

La second étude révélatrice est celle menée sur des chauffeurs de taxis à Londres. Dans cette ville, les chauffeurs de taxi doivent passer un test difficile appelé “The Knowledge” pour lequel ils doivent mémoriser près de 25000 rues et des milliers d’itinéraires dans un rayon de 10 kilomètres autour de Charing Cross. Les participants passent souvent des années à se préparer pour ce test.

Les scientifiques ont ainsi théorisé que la partie du cerveau responsable pour la mémoire, l’hippocampe, devraient être plus importants pour ces futurs chauffeurs de taxi. La théorie s’est révélée tout à fait correcte, l’hippocampe de ces individus était significativement plus important. De plus, plus le chauffeur de taxi avait de l’expérience, plus son hippocampe était important.

les chauffeur de taxi et le test difficile appelé “The Knowledge”

Cerveau et méditation

Enfin, des études récentes ont démontré que la méditation à le pouvoir de modifier la taille de certaines parties de ton cerveau.

Dans une première étude, huit semaines d’entraînement à deux formes différentes de méditation ont créé des changements distincts dans l’activation de l’amygdale (la partie du cerveau généralement associé au stress et à la peur). Ce résultat suggère que l’entraînement à la méditation peut affecter le traitement émotionnel dans la vie quotidienne, et pas seulement pendant la méditation.

Une autre étude a même démontré la réduction de la taille de l’amygdale chez les pratiquants réguliers de techniques de respiration, de méditation et de yoga.

Enfin, une dernière étude suggère que la méditation peut être associée à des changements structurels dans des zones du cerveau qui gèrent le traitement des informations sensorielles, cognitives et émotionnelles.

Les principes de neurogenèse et de neuroplasticité

La base du changement dans notre cerveau se retrouve dans deux processus principaux, la neuroplasticité et la neurogenèse.

Il n’y a pas si longtemps, on pensait que le réseau neuronal du cerveau se figeait avec l’âge. Or, nous savons aujourd’hui que le cerveau se transforme continuellement avec l’apprentissage et qu’il créé de nouveau neurones. Il peut même se réparer après une blessure.

Principes de neurogenèse et de neuroplasticité

La neurogenèse est le processus par lequel de nouveaux neurones sont créés. De nouveaux neurones sont continuellement générés tout au long de l’âge adulte. Nous avons aussi découvert qu’il y a de nombreuses choses que nous pouvons faire pour améliorer ce processus.

La neuroplasticité est la capacité du cerveau à changer. Le cerveau se recompose constamment lorsque nous vivons de nouvelles activités ou apprenons de nouvelles choses. Par conséquent, selon la manière dont nous choisissons de stimuler activement nos facultés, nous pouvons gérer cette malléabilité afin d’améliorer nos performances cérébrales.

Maintenant que nous aurons compris les processus de changement du cerveau et l’importance du rôle du cerveau pour notre développement personnel, nous allons pouvoir explorer douze astuces qui te permettront de mettre à profit des recherches scientifiques pour booster ta croissance personnelle.

12 astuces pour booster ton développement personnel grâce aux neurosciences

Nous explorerons ici douze astuces tirées des neurosciences pour maximiser ton potentiel. Celles-ci seront découpées en deux sections.

La première se concentrera sur des aspects évidents mais primordiaux pour ton épanouissement : prendre soin de toi et de ton corps.

Dans la seconde section, nous évoquerons différents aspects psychologiques et neurologiques qui nous permettront de mieux comprendre notre cerveau et les clés du succès pour ton développement personnel.

Section 1 : Conseils pour prendre soin de ton corps

La base d’une santé de fer est l’alimentation et l’hydratation. Mais l’activité physique tout comme la qualité de ton sommeil sont elles aussi essentielles à la santé du cerveau.

Astuce 1 : Nourrir son cerveau

Tu as sûrement noté que ton niveau d’énergie fluctue durant la journée, et est particulièrement affecté en fonction de ce que tu manges.

Les chercheurs ont découvert que ton alimentation joue un rôle important pour maintenir ou même rajeunir l’âge de ton cerveau.

En effet, le cerveau ne peut fonctionner de manière optimale que s’il dispose de suffisamment d’énergie et d’éléments nutritifs pour traiter les informations.

Une alimentation saine peut en effet améliorer la neurogenèse dans l’hippocampe. Cette neurogenèse, accrue dans l’hippocampe, améliore l’apprentissage, la mémoire, l’humeur, l’attention et la santé mentale.

Au contraire, une mauvaise alimentation entraîne une libération excessive d’un type d’hormone de stress. Ceci produit une inflammation, un des moyens utilisés par l’organisme pour lutter contre les infections, les blessures ou les maladies. Cette inflammation implique, entre autres, certaines parties du cerveau, y compris l’hippocampe.

L’inflammation de l’hippocampe peut avoir un effet négatif sur nos capacités cognitives, ce qui rend plus difficile l’organisation de nos pensées, la concentration ou la mémorisation. Cette inflammation peut même conduire à la dépression.

Dans cet article, je n’aborderai pas ce qui constitue une alimentation saine. C’est souvent une discussion sujette aux controverses et qui devra être personnalisée à votre mode de vie. Mais n’hésite pas à faire plus de recherches, par exemple, en consultant les recommandations de l’OMS.

Astuce 2 : Hydrater son cerveau

D’autre part, il est important de comprendre que notre cerveau est composé à 85 % d’eau et toutes ces fonctions en dépendent. Mais le cerveau ne stock pas l’eau comme les autres organes.

C’est donc pourquoi il est important de boire beaucoup d’eau tout au long de la journée pour un fonctionnement optimal du cerveau.

L’eau fournit au cerveau l’énergie électrique nécessaire aux processus de pensée et de mémoire, à la production d’hormones et de neurotransmetteurs, à l’apport de nutriments et à l’élimination des toxines pendant le sommeil.

Des études ont montré que même si nous sommes déshydratés à seulement 1 %, nos fonctions cognitives diminueront d’environ 5 %.

Hydrate ton cerveau

Ce phénomène est plus fréquent chez les personnes âgées, dont beaucoup ont tendance à se déshydrater de manière chronique.

La déshydratation est également un facteur connu de démence et une bonne hydratation peut contribuer à réduire le risque de maladie d’Alzheimer et de Parkinson.

Ainsi, il est essentiel de s’hydrater en permanence. Tu pourras penser plus rapidement, te concentreras plus clairement et feras preuve d’une plus grande clarté lorsque ton cerveau fonctionne avec une réserve d’eau optimale.

Astuce 3 : Bouger suffisamment

De nombreuses études ont démontré que faire du sport régulièrement a toute une série d’effets positifs sur le corps humain, allant de la régulation de la condition cardiorespiratoire et cardiovasculaire à l’amélioration de la glycémie et de la réponse à l’insuline.

Ici encore, je ne pourrai donner de spécificités quant au type, à l’intensité et au moment de l’exercice, car cela dépendra de nombreux facteurs pour chaque individu.

Toutefois, nombre d’entre nous ayant un mode de vie sédentaire et passant énormément de temps assis devant un ordinateur considèrent que l’activité physique est non seulement difficile, mais aussi ennuyeuse, et ne sont donc pas motivés pour faire de l’exercice.

C’est pourquoi, je te recommande de trouver quelque chose que tu aimes faire, que ce soit aller marcher, jouer au football, faire du yoga ou pratiquer un art martial.

En effet, tu pourras lire que faire du travail de résistance musculaire avec des poids est un des meilleurs moyens d’augmenter ton espérance et ta qualité de vie, mais si c’est quelque chose que tu n’apprécies pas, tu risques de rapidement abandonner.

Mieux vaut aller marcher pendant 30 minutes tous les jours ou faire 20 minutes sur un sac de frappe régulièrement, et pendant des années, que de t’essayer à la musculation et abandonner après un mois.

L'importance de l'exercice physique pour le cerveau

Astuce 4 : Se reposer

Nous passons environ un tiers de notre vie à dormir, ou en tout cas, nous devrions le faire. Un sommeil de qualité, en quantité suffisante et au bon moment, est aussi essentiel à la survie que la nourriture et l’eau.

C’est pendant le sommeil que notre cerveau créé de nouvelles connexions neuronales qui nous permettent d’apprendre et de mémoriser de nouvelles choses.

De plus, le sommeil joue un rôle de nettoyage en éliminant les toxines cérébrales qui s’accumulent lorsque nous sommes éveillés.

Un cerveau privé de sommeil travaille plus dur, mais accomplit moins de choses. Il devient plus difficile de se concentrer, de parler clairement et de prendre des décisions.

Ce n’est ainsi pas étonnant que les problèmes de sommeil sont presque toujours associés à des troubles mentaux, notamment la dépression, la schizophrénie, la maladie d’Alzheimer, et même les accidents vasculaires cérébraux.

Ici encore nous trouverons que le temps de sommeil varie d’une personne à l’autre, mais les études montrent qu’il faut toujours essayer de dormir au moins 7 heures par nuit.

Mes autres conseils seront d’aménager ta chambre de manière à ce qu’il soit aussi confortable, calme et sombre que possible et d’éviter la lumière vive des lampes, téléviseurs, téléphones portables et autres appareils électroniques avant de t’endormir.

Section 2 : Conseils pour entraîner ton cerveau

Astuce 5 : Stimuler la neuroplasticité

Comme indiqué précédemment, la neuroplasticité, ou plasticité cérébrale, est la capacité du cerveau à se réorganiser en formant de nouvelles connexions neuronales tout au long de la vie.

C’est la base du développement personnel et de l’apprentissage.

Les recherches ont en effet montré que notre cerveau a la capacité de changer en fonction de nos actions, de nos expériences, et même de nos pensées.

Ce concept est très pertinent pour l’amélioration de soi, car il suggère que notre cerveau n’est pas une entité fixe, mais plutôt une structure adaptable et malléable.

En nous engageant dans des activités d’amélioration de soi, nous pouvons ainsi consciemment façonner les connexions synaptiques dans notre cerveau, en renforçant les voies neuronales associées aux comportements, aux compétences et aux traits de caractère souhaités.

Ce processus nous permet d’affiner nos capacités, de relever des défis et de nous adapter à de nouvelles circonstances, ce qui favorise la croissance et l’amélioration personnelles.

Afin d’optimiser la neuroplasticité, il est donc important de continuellement apprendre de nouvelles choses, ce qui encourage la création de nouvelles voies neuronales. Par exemple en apprenant une nouvelle langue, en jouant un instrument de musique ou en pratiquant un nouveau sport.

La pratique d’activités mentalement stimulantes, comme la résolution de puzzles ou les jeux de stratégie, contribue également au maintien et à l’amélioration des capacités cognitives.

Les stratégies mnémotechniques et les techniques de visualisation peuvent également contribuer à optimiser la rétention et la récupération de la mémoire, facilitant ainsi un apprentissage efficace et l’acquisition de compétences.

Enfin, la créativité est une compétence cognitive qui favorise l’innovation, l’originalité et la génération de nouvelles idées. Elle nous permet d’aborder les situations sous des angles différents et de trouver des solutions uniques aux défis de la vie. Peindre, écrire ou faire des exercices de brainstorming peuvent stimuler ta créativité et libérer ton potentiel de développement personnel.

Astuce 6 : Comprendre et gérer ses émotions

Les émotions jouent un rôle crucial dans l’apprentissage, la motivation et l’amélioration de soi.

Lorsque nous ressentons des émotions, diverses régions du cerveau sont activées, ce qui peut améliorer ou entraver notre capacité à nous engager dans des activités de développement personnel.

L’un des aspects clé des émotions est leurs influences sur la motivation.

Les émotions positives telles que l’excitation, la curiosité et l’enthousiasme peuvent renforcer notre motivation à acquérir de nouvelles compétences ou à adopter des habitudes plus saines.

En revanche, les émotions négatives telles que la peur, le doute et la frustration peuvent diminuer notre motivation et entraver nos efforts d’amélioration personnelle.

Le ròle des émotions pour ton développement personnel

Les neurosciences ont révélé que les voies de récompense du cerveau, qui impliquent principalement la libération de dopamine, jouent un rôle important dans la formation des comportements et des habitudes.

Lorsque nous nous engageons dans des activités agréables ou gratifiantes, telles que la réalisation d’un objectif, le cerveau libère de la dopamine, ce qui crée un sentiment de satisfaction et renforce les comportements associés. Ce mécanisme constitue un puissant facteur de motivation pour l’amélioration de soi, car le cerveau cherche à répéter les expériences gratifiantes.

Des stratégies telles que la visualisation, les affirmations positives ou le journaling peuvent contribuer à susciter des émotions positives et à renforcer la motivation.

En outre, le fait de fixer des objectifs significatifs et réalisables, de les diviser en étapes plus petites et de se récompenser lorsqu’on atteint ces étapes peut stimuler davantage la motivation et renforcer les comportements souhaités.

Mais il est tout aussi important de pratiquer l’auto-compassion et des stratégies pour gérer les émotions négatives. Cela te permettra de surmonter les échecs et de maintenir une résilience face aux défis.

En reconnaissant et en acceptant tes émotions sans les juger, tu pourras traverser les moments difficiles avec un meilleur équilibre émotionnel et poursuivre ton parcours d’amélioration personnelle avec une motivation renouvelée.

Cela passe aussi par le développement de l’empathie et de l’écoute active afin de se connecter aux autres de manière plus profonde. Mais c’est aussi en sachant exprimer ses émotions de manière saine et en sachant dire non que nous pouvons vivre pleinement, en écoutant nos propres émotions.

Astuce 7 : Développer une mentalité de croissance

Bien entendu, tout cela est possible uniquement si nous pouvons développer une mentalité de croissance plutôt que de stagner dans une mentalité fixe.

La mentalité de croissance est la conviction que l’intelligence et les capacités peuvent être développées par l’effort, l’apprentissage et la persévérance. Cet état d’esprit nous encourage à considérer les défis comme des opportunités de croissance et à nous engager activement dans le processus d’apprentissage.

Afin de développer cette mentalité, il est important de considérer les obstacles et les échecs comme des occasions d’apprendre et de progresser. De rechercher activement les critiques constructives des autres et de célébrer les petites réussites en cours de route.

Astuce 8 : Cultiver la pleine conscience

Notre capacité d’attention est le fondement de nos capacités cognitives. Malheureusement elle est de plus en plus réduite dans notre société actuelle.

Elle nous permet de nous concentrer sur les informations pertinentes, de filtrer les distractions et de maintenir notre concentration pendant suffisamment longtemps.

En cultivant la pleine conscience et en pratiquant des techniques telles que la méditation et la respiration profonde, nous améliorons la capacité de notre cerveau à se concentrer et notre aptitude à nous engager pleinement dans des activités d’amélioration de soi.

La pleine conscience et son effet sur le cerveau

La pratique de la pleine conscience favorise la neuroplasticité et les états méditatifs contribuent grandement à l’épanouissement personnel.

De plus, la pleine conscience nous permet d’observer nos pensées, nos émotions et nos sensations sans attachement ni réactivité.

En développant la pleine conscience, nous pouvons devenir plus attentifs à nos expériences intérieures et mieux comprendre les schémas et les déclencheurs qui ont un impact sur notre comportement.

Cette prise de conscience ouvre la voie à des choix conscients et nous permet de répondre calmement plutôt que de réagir de manière impulsive.

La pratique d’activités de pleine conscience inclut la marche consciente (de préférence dans la nature) les exercices de scan corporel ou la méditation mindfulness.

Astuce 9 : Pratiquer l’introspection

L’auto-réflexion, ou l’introspection, implique un regard plus profond sur soi-même et l’examen honnête de ses pensées, de ses sentiments et de ses actions.

Il s’agit d’un processus de recherche qui nous permet d’acquérir des connaissances précieuses sur nos forces, nos faiblesses, nos valeurs et nos aspirations.

Les chercheurs ont trouvé une corrélation entre la capacité d’introspection et la structure d’une petite zone du cortex pré frontal situé à l’avant du cerveau. Durant une étude il a été démontré que plus une personne était douée pour l’introspection, plus elle avait de matière grise dans cette zone. Il en allait de même pour la matière blanche et les connexions nerveuses dans cette zone.

Grâce à l’auto-réflexion, nous pouvons identifier les domaines dans lesquels nous pouvons progresser, reconnaître les croyances ou les comportements qui nous limitent et fixer des objectifs significatifs qui correspondent à notre personnalité authentique.

L’introspection consiste à se poser des questions qui encouragent l’exploration de notre monde intérieur. Il peut s’agir, par exemple, de questions telles que « Quelles sont mes valeurs et comment puis-je aligner mes actions sur elles ? » ou « Quels sont mes points forts et comment puis-je les mettre au service de mon développement personnel ? ».

Ces pratiques, que ce soit la pleine conscience ou l’introspection, nous permettent de vivre de manière plus authentique, d’aligner nos actions sur nos valeurs et de cultiver un sentiment d’utilité et d’épanouissement dans notre vie.

Astuce 10 : éviter le multitasking et faire du « deep work »

Comme nous l’avons vu plus haut, la concentration est primordiale pour optimiser le fonctionnement de notre cerveau.

De plus tout comme votre cerveau se développe en fonction de vos expériences, les connexions peuvent également s’affaiblir si tu ne participes pas à des activités pour le stimuler. Il est donc important de maintenir ton cerveau actif en apprenant continuellement.

Mais pour apprendre de manière idéale, il faut mettre en place les conditions nécessaires.

Premièrement, des recherches récentes prouvent que le multitâche n’est pas seulement impossible, mais qu’il peut même nuire considérablement aux performances. Le cerveau est simplement incapable d’accorder consciemment toute son attention à plus d’une tâche à la fois.

Il est donc important de prioriser tes tâches et de travailler sans distraction.

Pour cela, organiser ton emploi du temps en y ajoutant des sections de “deep work” (travail profond), durant lesquelles tu auras choisi une unique tâche à réaliser.

Pour cela il est aussi important de créer un espace libre de distractions en rangeant ton espace de travail et en mettant ton téléphone en mode avion ou en mode silence.

De cette manière, tu mettras en place des conditions qui te permettront d’entrer dans un état de “flow” et ainsi d’optimiser ton temps de travail en augmentant considérablement ta productivité.

Les pièges du multitasking et les bienfaits du deep work

Astuce 11 : comprendre son mode de fonctionnement

Il peut aussi être utile de comprendre ton mode de fonctionnement en identifiant les moments de la journée ou tu as le plus d’énergie et organiser tes tâches en conséquence.

Par exemple, je sais que je serais plus productif le matin, mais que je suis généralement plus créatif le soir. J’organise donc mon emploi du temps afin de travailler sur mes tâches les plus importantes le matin et d’accorder du temps pour trouver de nouvelles idées le soir.

Ta façon d’apprendre est aussi un élément important pour t’assurer que tu apprends de manière optimale.

Certains d’entre nous sommes plus auditifs, d’autres visuels et enfin certains plus kinesthésiques. Adapte donc ta façon de travailler : en écoutant des podcast ou des leçons en ligne ou bien en lisant des livres ou des articles en ligne.

Assure-toi aussi de toujours mettre en pratique ce que tu as appris à travers des projets dans la vie réelle.

Non seulement cela t’aidera à apprendre si tu es plus kinesthésique, mais aussi permettra à ton cerveau de créer et renforcer les nouvelles connexions neuronales, et ce, peu importe ton style d’apprentissage.

Astuce 12 : Créer des habitudes

D’autre part, le cerveau joue un rôle essentiel dans la formation des habitudes et le changement de comportement, des aspects essentiels du développement personnel.

Les habitudes sont des actions répétées qui deviennent profondément enracinées et deviennent automatiques.

Le cerveau à tendance à renforcer les connexions entre les neurones qui sont activés simultanément de manière répétée. Ainsi, lorsque nous adoptons régulièrement un comportement ou un schéma de pensée spécifique, les voies neuronales correspondantes deviennent plus robustes et plus efficaces.

Ce processus permet au cerveau d’automatiser certaines actions, ce qui les rend plus faciles à réaliser et moins exigeantes sur le plan cognitif.

Par exemple, si tu n’as pas l’habitude de faire de l’exercice, au début, tu te rendras compte que tu as besoin de beaucoup de motivation, que tu devras te pousser à commencer. Mais une fois que tu auras fait du sport pendant suffisamment longtemps, tu n’auras plus besoin de te motiver et manquer une séance pourra même te faire sentir mal.

Le temps nécessaire pour implanter une habitude dans ta routine dépendra de chaque personne et de nombreuses stratégies peuvent être mises en place pour t’aider.

Pour cela, je te conseille de regarder la vidéo ci-dessous. Tu y trouveras les 6 piliers qui te donneront toutes les clés pour mettre en place de nouvelles habitudes plus facilement :

Enfin, paradoxalement, il est indispensable de stimuler ton cerveau, de changer de routine et de l’activer en faisant appel à autant de sens que possible.

Ton cerveau a besoin de variété et il est donc important de sortir de sa zone de confort en participant à des activités nouvelles et qui représentent un défi de temps en temps.

Astuce bonus : Bien s’entourer

Nous sommes des êtres sociaux et nos fonctions cognitives sont fortement liées à une socialisation stimulante pour le cerveau.

Pendant de nombreuses années, les neurosciences traditionnelles considéraient le système nerveux comme une entité isolée et ont largement ignoré les influences des environnements sociaux dans lesquels nous vivons.

Nous reconnaissons aujourd’hui l’impact considérable des structures sociales sur le fonctionnement du cerveau et du corps.

La pandémie de COVID-19 a mis en évidence l’impact considérable des interactions sociales sur notre santé. Il a été montré que l’isolement social a des effets néfastes sur l’humeur et le bien-être physique des gens. Les personnes qui se sont senti les plus isolées présentant des taux plus élevés de troubles mentaux, de toxicomanie et de problèmes de santé.

Les neurosciences sociales forment une branche récente des recherches sur le cerveau. Selon de nombreuses recherches, il est clair que rester socialement actif aide à maintenir des fonctions cérébrales normales, à prévenir de nombreuses maladie, autant physique que mentale.

Il a également été démontré que l’environnement social d’un individu impactera immensément sa capacité à créer de nouvelles habitudes et à se développer. Il sera, en effet, difficile de manger sainement si toutes les personnes du foyer ont de mauvaises habitudes alimentaires.

Bien qu’il soit plus difficile de contrôler notre environnement que nos propres actions, ces études nous montrent qu’il est important de choisir les personnes qui nous entourent et d’éviter celles qui entravent notre développement personnel.

Développement personnel et relations sociales

Conclusion

Maintenant que nous comprenons la science qui sous-tend le développement personnel, voici quelques exemples-clés pour t’aider à avancer vers tes objectifs :

  • Prends soin de toi
  • Développe un état d’esprit positif
  • Apprends continuellement
  • Sors de ta zone de confort
  • Pratique la pleine conscience
  • Fixe-toi des objectifs

La science du développement personnel et de la plasticité cérébrale fournit des preuves irréfutables que nos actions ont le pouvoir de remodeler notre cerveau et, par conséquent, notre vie.

Mais n’oublie pas que l’amélioration de soi n’est pas une destination ; c’est un processus qui dure toute la vie.

Célèbre tes progrès, considère les défis comme des opportunités de croissance et fais preuve de compassion envers toi-même.

Ton cerveau est un allié incroyable dans ta quête de développement personnel et, avec de l’engagement et de la persévérance, tu peux libérer tout son potentiel.

 

Et si tu as besoin d’un petit coup de pouce pour atteindre tes objectifs, visite la page de mon programme magique. Grâce à un suivi personnalisé et la création d’un système spirituel individualisé, je pourrais t’assister dans ta croissance afin de vivre la vie que tu désires !

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